introduction

Le glutamate est l'un des additifs les plus largement utilisés dans le monde, mais la plupart des consommateurs ne peuvent pas reconnaître le glutamate contenu dans les aliments et ne savent pas quand ils ou leurs enfants sont affectés.

Les effets indésirables ont été associés aux glutamates libres depuis qu'il a été introduit dans la nourriture occidentale en 1948. Identifié au début comme syndrome du restaurant chinois, les différents symptômes sont : la brûlure, l'engourdissement, la pression faciale, la douleur de poitrine et les maux de tête. Depuis, de nombreuses autres réactions ont été signalées, notamment des migraines, de la diarrhée, des nausées, des crampes d'estomac, de l'asthme, de l'insomnie, de la dépression, des palpitations cardiaques, de la fibrillation ventriculaire, de la fibrillation auriculaire, de l'hyperactivité chez les enfants et des problèmes d'attention.

Au milieu des années 90, trois autres exhausteurs de goût appelés ribonucléotides (627, 631 et 635, qui est une combinaison de 627 et 631) ont commencé à apparaître sur les étagères des supermarchés après que les scientifiques aient réalisé que ces produits chimiques pourraient stimuler l'appétit.

Malheureusement, ces boosters semblent également stimuler les réactions indésirables au glutamate. Ces additifs n'ont pas été testés pour leurs effets sur les consommateurs avant leur introduction, et les effets des additifs alimentaires ne sont pas contrôlés par les administrations sanitaires. La base de données du réseau d'intolérance alimentaire (FIND) a reçu de nombreux rapports de réactions à ces additifs de personnes qui n'avaient jamais remarqué des réactions au glutamate. En plus des réactions habituelles au glutamate, des éruptions et démangeaisons nous ont été signalées.

En raison de la demande des consommateurs pour de la nourriture sans additifs, les noms MSG ou glutamate ou le numéro 621 sont progressivement éliminés de nos aliments. Au lieu de cela, de nombreux fabricants préfèrent utiliser des ingrédients contenant du glutamate tels que la protéine végétale hydrolysée, des extraits de levure et bien d'autres. Des ribonucléotides peuvent être ajoutés pour stimuler les effets du glutamate libre, et le produit peut légalement déclarer «Pas de glutamate» ou «Pas d'exhausteur de goût».

Améliorateurs naturels de la saveur.

De plus, certains aliments naturels, en particulier la sauce de soja, les fromages à pâte forte, les tomates et les champignons peuvent contenir de grandes quantités de glutamates libres qui sont concentrés par transformation. Donc, si un produit a une forte saveur, une partie du glutamate libre est susceptible d'être dans des additifs hautement aromatisés tels que la sauce de soja concentré, tomate, fromage, champignon ou poudre végétale bien que vous trouverez probablement une forme de glutamate comme la levure, ou des protéines végétales. Il est impossible de dire combien de glutamates libres un produit contient parce la FDA a permit que cela ne soit pas écrit sur les étiquettes en 1996.

Améliorateurs de la saveur d'aliments naturels.

Certaines mères les appellent les "améliorateurs de mauvais goût". Aliments hautement transformés qui ont une faible teneur en sel, en matières grasses et en sucre et donc sont insipide à moins d'y ajouter du glutamate sans le dire aux consommateurs. Pierre a remarqué une amélioration énorme dans le comportement de son fils de deux ans quand leur supermarché était en rupture de stock de ses gâteaux préférés fortement aromatisés. Lorsque de nouveaux stocks sont apparus et que les symptômes de son fils : fréquentes crises de colère, de pleurs inconsolables et incapacité à écouter recommençaient, Pierre réalisa finalement que son comportement était lié à ce qu'il mangeait.

Il est impossible de dire combien de glutamate un produit contient, car une autorisation de la FDA de 1996 permet de ne pas écrire le glutamate sur les étiquettes depuis 1999. Pas étonnant que les consommateurs soient déconcerté!

En Australie, il existe une faille d'étiquetage de cinq pour cent qui dit essentiellement si un ingrédient - par exemple, un arôme tel que l'extrait d'épices ou le sel - forme moins de cinq pour cent d'un produit, un additif n'a pas à être mentionné. Carolyn a écrit au secrétariat de l'intolérance à la nourriture au sujet de la réaction de sa famille. J'ai eu une forte fatigue, des yeux lourds, une soif terrible et une mauvaise humeur qui a duré plus de 24 heures. Mon bébé de 10 mois que j'allaitais toussait et avait une éruption cutanée rouge sur le torse.

Interrogé, le fabricant a révélé que le sel était en fait de l'extrait de poulet, qui peut contenir de grandes quantités de glutamate et de ribonucléotides. Ces additifs ne sont pas autorisés dans les aliments destinés aux bébés jusqu'à l'âge de 12 mois, mais la dose dans le lait maternel était évidemment suffisante pour provoquer des réactions.

La disparition du glutamate sur les étiquettes a conduit certains consommateurs à croire que les aliments sont sans glutamate, mais c'est faux : Le glutamate est plus largement utilisé que jamais. La production mondiale de glutamate a presque doublé chaque décennie, passant de 200 000 tonnes en 1969 à 270 000 tonnes en 1979 et 800 000 tonnes en 2001, faisant du glutamate l'additif alimentaire les plus utilisés dans le monde. Il suffit de ne pas s'attendre à voir le glutamate ou 621 sur l'étiquette.

L'intérêt du glutamate est de rendre bon, des aliments sans valeur.

Mythe : Le glutamate a été utilisé en Asie depuis des siècles.
Fait : Le glutamate a d'abord été isolé dans un laboratoire par un scientifique japonais en 1908. Il a été introduit dans le régime alimentaire de l'Ouest en 1948. Avant cela, nos ancêtres ont vécu toute leur vie avec des aliments sans glutamate.

Mythe : Les gens dans les pays asiatiques mangent des quantités énormes de glutamate.
Fait : Les apports de glutamate se sont avérés être plus élevés dans le régime occidental que dans l'Asie.

Des études menées par des chercheurs indépendants et des chercheurs soutenus par l'industrie ne sont pas d'accord sur la sécurité du glutamate.

• En 1969, une étude de 36 volontaires sains exposés à des doses croissantes de glutamate a constatée que chacun peut réagir au glutamate en ayant divers symptômes si la dose est assez élevée.
• Des nouveaux stimulateurs de saveur peuvent multiplier les effets du glutamate jusqu'à 10-15 fois et semblent aggraver en parallèle les effets indésirables.
• Les aliments étiquetés «  aliment sans glutamate » peuvent contenir de nouveaux exhausteurs de saveur et d'autres formes de glutamates.

Quels sont les effets du glutamate ?

Les effets sont liés à la dose, plus vous en mangez, plus vous êtes susceptible d'être affecté. Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres. Les effets sont pires quand on les prend l'estomac vide, c'est toujours quand la plupart des gens mangent.

Les réactions peuvent inclure :

• Éruptions cutanées, démangeaisons, brûlures, et engourdissements
• Migraines, maux de tête
• asthme
• Symptômes de l'intestin irritable
• Oppression thoracique, palpitations cardiaques, arythmie cardiaque, anxiété irritabilité, agitation, troubles du sommeil .

Effets sur les enfants : Les enfants sont plus vulnérables aux additifs que les adultes. Le glutamate et d'autres exhausteurs de saveur ne sont pas autorisés dans les aliments fabriqués spécifiquement pour les nourrissons et les jeunes enfants (12 mois ou moins). Les effets peuvent changer avec l'âge.

Le glutamate et l'obésité : Les personnes qui utilisent le glutamate comme exhausteur de saveur dans leur nourriture sont plus susceptibles d'être en surpoids ou obèses que les personnes qui ne l'utilisent pas, même si elles ont la même quantité d'activité physique et le même apport calorique total, selon une étude de l'Université De la Caroline du Nord. Cette constatation confirme les résultats d'études sur les animaux. Il faut donc manger des aliments sans glutamate.